Départ pour Nikko
Foule, sac lourd, marche et recherches
Repos mérité !
Samedi 27 avril 2019
Ce matin Yasuno ter ! 1h30 sans échauffement. Dojo dans l'université Meiji. Il me prend souvent au milieu. Grand. Dernières chutes à Tokyo.
Un monde fou dans cette gare géante. Paumé et souffrant des bretelles me broyant les épaules de mon sac à dos de trois tonnes, je parviens à effectuer les démarches pour activer mon Japan Railway pass, qui me permettra de prendre presque quasi tous les trains grandes lignes pendant une semaine, et à trouver mon quai.
La suite de mon périple ne se fera pas seul. Au Japon, à partir d'aujourd'hui, c'est la Golden Week, à savoir... les congés annuels (en tous cas l'une de leurs sessions) ! Et cette année elle est rallongée chouïa, because changement d'empereur et donc d'ère. Je ne serai donc pas un con de touriste parmi les rares touristes occidentaux, mais un touriste plus fondu dans le paysage, parmi des flots de touristes japonais ! Certes, il y aura foule, mais ça ne me déplaît pas, cela me donnera un sentiment d'appartenance à ce peuple des confins, des points communs supplémentaires avec les Nippons. Et puis, il y aura plein d'enfants ! Ça donne de la vie, des sourires, et des facilités de liens à créer, fussent-ils fugaces. Toutes ces réflexions, je me les suis faites après coup, a posteriori, c'est le résultat de l'expérience : c'était chouette comme ça !
Je fais escale à Utsunomiya :
Vingt dieux qu'il est lourd le salaud !
Mon sucre.
Là c'est de la gourmandise.
Arrivé à Nikko, sourire légèrement crispé, petit scarabée s'apprête à rouler sa boule d'excrément jusqu'à son terrier. Dur, dur d'être un apprenti rônin de cinquante berges !
Mais dès la sortie des encombrements de la gare, quel n'est pas la surprise de Wroblewski (qui, malgré les consonances slaves de son nom, a des origines suisse alémanique), de se retrouver dans la mère Patrie !
Vue de Nikko, préfecture de Tochigi, Japon.
Vue de Buchs, canton de Saint-Gall, Suisse.
Ca va grimper sec jusqu'à l'auberge, un genre de chalet. Derniers moments de broyage, mais exponentiellement intense, des épaules de Wrobly. Il comprendra seulement en haut, que ce qui doit porter le plus, ce sont les hanches, grâce à la ceinture à bien serrer au-dessus du bassin, et non les épaules par les bretelles. Une illumination on ne peut plus aïki ! La suite du voyage sera donc plus confortable à ce niveau.
Mais pour le moment, repos et dodo bien mérités.
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